C'éeacute;tait en 1941. Toulon, en France, était bombardée. Dans ce décor déchiré par la guerre, Anne-Marie a survécu dans le ventre de sa mèegrave;re. Son père, loin dans le nord de la France, a été emprisonné dans un camp de concentration construisant des bunkers pour les Allemands. Anne-Marie a grandi dans les décombres de Toulon après la guerre. Elle a appris àagrave; sauter et à grimper avec les garçons du quartier, devenant un garçon manqué, et elle a appris le reste des choses dans une école de fortune pour filles. Quand elle avait 7 ans, elle s'est liée d'amitié avec une fille, une solitaire comme elle. Cette nouvelle amie a partagé sa passion pour les arts martiaux avec Anne-Marie. Son amie avait appris le Viet Va Do (une forme de TaeKwon-Do) et le Judo alors qu'elle vivait en Indochine française avec sa famille, et elle avait besoin de quelqu'un pour pratiquer ses compétences. Anne-Marie a été jetée à plusieurs reprises sur le sol en terre battue ou sur un tas de feuilles mortes si elle avait de la chance. Elle était ravie de participer, mais Anne-Marie en voulait plus. C'est cette expérience charnière qui l'a mise sur la voie personnelle de l'autonomisation.