Le droit du travail a initialement été conçu pour protéger la partie faible au contrat de travail, c'est-à-dire le salarié. C'est ainsi que l'employeur doit respecter diverses règles d'origine externe ou interne à sa structure. Concrètement, de l'extérieur il lui vient des lois et des règlements (édictés par les autorités publiques) de même que des conventions collectives, négociées entre les syndicats et les représentants des employeurs. Au sein même de l'entreprise cette fois, l'employeur se sera engagé au travers des contrats signés, des accords d'entreprise, et du règlement intérieur. Cela étant, le travailleur lui aussi doit respecter quelques obligations; notamment celles contenues dans son contrat de travail. Plus généralement, il ne saurait licitement faire preuve de mauvaise foi ou de mauvaise volonté à l'encontre de l'employeur. Même si les grands principes qui gouvernent la relation de travail sont dorénavant bien connus, il n'est pas forcément superflu d'y revenir; comme pour des rappels. Au demeurant, des interprétations nouvelles sont envisageables. Notre Revue de Gestion Juridique des Ressources Humaines entend les soumettre chaque semestre aux acteurs du monde du travail. Les thèmes abordés dans l'actuel volume concernent: 1) La protection financière de l'employeur en cas de grève; 2) Les relais de solidarité des grévistes; 3) Le quorum des décisions dans l'administration; 4) Les subventions et reprises de dettes liées aux grèves; 5) L'absentéisme par choix d'une autre activité concomitante; 6) La mise à pied disciplinaire et sa semaine possible d'exclusion; 7) La désertion d'amphis par étudiants et professeurs; 8) Le dilemme entre départ au travail et aide à un proche; 9) La recherche parfois illusoire de hauts diplômes.