Jadis les d�pouilles de la mort �taient le lot de l'anatomiste, tandis que le physiologiste avait en partage les ph�nom�nes de la vie. Aujourd'hui on soumet le cadavre aux m�mes exp�riences que l'organisme vivant, et l'on recherche dans les d�bris de la mort les secrets de la vie. Au lieu de ne voir dans le corps inanim� que des formes pr�tes � se dissoudre et � dispara�tre, on y d�couvre des forces et des activit�s persistantes dont le travail est profond�ment instructif. De m�me que les th�ologiens et les moralistes nous invitent � contempler quelquefois face � face le spectre de la mort et � fortifier notre �me dans une courageuse m�ditation de l'heure derni�re, la m�decine consid�re comme une n�cessit� de nous faire assister � tous les d�tails de ce drame lugubre pour nous conduire, � travers les ombres et les obscurit�s, � une science plus claire de la vie; mais cela n'est vrai que de la m�decine la plus moderne...