Deux décennies après la Constitution du 31 mars 1996, il a été constaté que certaines institutions qui en sont issues ne répondaient plus convenablement aux exigences actuelles des États modernes et que l'arrimage du Tchad aux nouvelles donnes paraissait nécessaire. C'est ainsi que des réformes ont été entreprises pour aboutir à l'adoption de la Constitution du 04 mai 2018. Sa contribution à la consolidation de l'État de droit, objet de cette étude, s'est avérée mitigé. D'une part, la Constitution tchadienne participe à la consolidation de l'État de droit à travers la mise en place des mécanismes juridictionnels de protection des droits fondamentaux des citoyens. Ces mécanismes sont mis en oeuvre grâce au juge constitutionnel qui joue un rôle principal et les juges ordinaires, qui jouent un rôle accessoire. En plus, le pouvoir exécutif se trouve limité, car soumis au contrôle parlementaire renforcé. D'autre part, la Constitution de 2018 présente des obstacles persistants qui entravent l'émergence d'un véritable État de droit au Tchad. Ces obstacles sont l'indépendance incertaine des juges dans l'exercice de leurs fonctions.
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Keumaye Tchiakika Imprint: Dictus Publishing Dimensions:
Height: 229mm,
Width: 152mm,
Spine: 9mm
Weight: 200g ISBN:9783847389255 ISBN 10: 3847389254 Pages: 144 Publication Date:19 February 2025 Audience:
General/trade
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ELT Advanced
Format:Paperback Publisher's Status: Active